Prendre un objet fédéral, un partisan et un opposant. Et les faire débattre.
A priori, la formule n’a rien de renversant. Mais sur la question de l’extension de la norme pénale antiraciste à l’homophobie, la logique change. Une inhabituelle prudence électoraliste s’est en effet installée dans cette campagne.
A l’échelle cantonale, seule l’UDC du Valais romand (UDCVr) s’est positionnée contre la «loi Reynard». Si, dans les rangs du parti, on réaffirme ses opinions, on rejette en revanche l’idée d’un débat public.
A quatre reprises et sans proposer d’autres candidats, des cadres – dont Jean-Luc Addor et Cyrille Fauchère – ont refusé l’invitation à débattre du «Nouvelliste». La position du «non» est impopulaire et la classe politique le sait. Se mouiller face aux électeurs, c’est risquer de boire la tasse.