«Nous nous sommes rendu compte qu'il y avait des micropolluants dans le Léman, parce que les appareils de mesure plus performants ont permis de les détecter depuis cinq ans. Il s'agit surtout de substances synthétiques. Les concentrations ont été assez élevées en 2004 et 2005. Nous étions en train de nous approcher des plafonds légaux», déclare Daniel Gerdeaux, président du Conseil scientifique de la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (Cipel).
Depuis, d'importantes sources de pollution ont été stoppées, mais la situation reste inquiétante.