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Les étudiants des hautes écoles en Valais et hors canton coûtent 124 millions à l’Etat

Le rapport cantonal sur les hautes écoles 2016 montre que l'Etat du Valais dépense des millions pour les étudiants des hautes écoles, dans et hors canton.

15 nov. 2016, 12:08
Stefan Bumann, chef du service des hautes écoles, Oskar Freysinger, chef du Département de la formation, et Hélène Gapany Savioz, adjointe du chef du service des hautes écoles, ont fait le point sur le financement lors d'une conférence de presse mardi.

124 millions de francs nets, c’est le montant que dépense chaque année l'Etat pour les Valaisans étudiant dans les hautes écoles du canton et hors du Valais ainsi que pour la recherche et le développement. Un investissement important mais «essentiel  pour l’avenir de notre jeunesse», a rappelé Oskar Freysinger, le chef du Département de la formation, lors de la conférence de presse sur le rapport cantonal sur les hautes écoles 2016 mardi. Les dépenses publiques de formation du Valais restent cependant inférieures à la moyenne suisse – la Suisse y consacre 22% de son budget tandis que le Valais, 11%. Quant à la contribution des contribuables valaisans, elle reste modeste: sur 100 francs d’impôts cantonaux et communaux, deux francs sont destinés aux hautes écoles et à la recherche.

Peu de chômeurs mais pas assez de places de travail en Valais pour les diplômés

Au niveau de l’employabilité, 63% des Valaisans issus des hautes écoles ont une activité professionnelle un an après l’obtention de leur diplôme ; 32% poursuivent leurs études ou partent en séjour linguistique ; seuls 2% sont sans emploi, donc au chômage. « Il est à remarquer que ce taux de chômeurs est inférieur à la moyenne valaisanne qui se situe à environ 4% », s’est réjouie Hélène Gapany Savioz adjointe du chef du service des hautes écoles.

Ombre au tableau cependant: seul un Valaisan diplômé de haute école sur deux reste travailler dans le canton. « C’est le manque de postes de travail qui en est la cause. D’où l’importance d’aider la recherche visant la création de starts ups », a souligné Oskar Freysinger.

Davantage de détails dans nos éditions papier et numériques de mercredi.

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