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Les enseignants du cycle et du collège se tirent dans les pattes

Alors que les députés voteront lundi pour ou contre "Un collège à 4 ans et un cycle à 3 ans", ils reçoivent simultanément des lettres d'associations d'enseignants aux avis diamétralement opposés.

22 avr. 2015, 15:28
Les enseignants du cycle d'orientation incitent les députés à voter oui pour un collège à 4 ans.

A quelques jours du développement de la motion «Pour un CO en trois ans et une maturité gymnasiale en 4 ans» au Grand Conseil - l'objet sera traité lundi, les députés ne savent plus où donner de la tête. Ils ont reçu, le même jour, deux lettres avec des avis opposés. Les deux courriers ont été envoyés respectivement par l’association valaisanne des professeurs de l’enseignement secondaire II (AVPES) qui demande aux parlementaires de refuser la motion, et l’association valaisanne des enseignants du cycle d’orientation (AVECO) qui suggère exactement l'inverse. «Cela risque de perturber certains députés et de décrédibiliser les associations elles-mêmes», a immédiatement remarqué Laetitia Massy, parlementaire libérale-radicale, sur Facebook.

Les enseignants du cycle ne voient pas où est le problème

Chaque association plaide cependant son bon droit et sa cause. La présidente de l’AVECO Adrienne Mittaz, ne voit pas où ces deux courriers simultanés posent problème. «Je ne trouve pas que cela montre que nous sommes divisés au sein des enseignants. Il était juste important pour nous de donner nos arguments pour que les députés aient tous les éléments en main», souligne Adrienne Mittaz, la présidente de l’AVECO.

Incompréhension et colère du côté des enseignants du collège

Un avis de loin pas partagé par les enseignants du collège où l’incompréhension règne suite à l’envoi d’une lettre de l’AVECO aux députés. «Cela signifie que cette association accepte que le collège perde un an. C’est une attitude qui m’étonne vraiment. Comment une association d’enseignants peut-elle appuyer une motion qui affaiblit la formation gymnasiale?», s’emporte Stéphane Vaucher, le président de l’AVPES.

L’enseignant déplore ne pas avoir été contacté par l’AVECO. «Nous aurions pu leur expliquer en quoi cette motion est une fausse bonne idée, en leur présentant nos arguments. C’est quand même nous qui sommes attaqués dans cette motion!»

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