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Les bons plans de la rédaction culturelle du "Nouvelliste"

De l'art aborigène à la Fondation Opale en présence de l'artiste, les 10 ans du Pont Rouge, de la musique irlandaise au coude du Rhône, de la danse au théâtre du Crochetan et des conférences et autres débats à Verbier, il y en aura pour tous les goûts ce week-end.

30 janv. 2020, 06:44
L'artiste aborigène Walala Tjapaltjarri en pleine création.

Lens: rêver avec un artiste aborigène

C’est pour lui une grande première. L’artiste aborigène australien Walala Tjapaltjarri a quitté sa terre natale pour découvrir l’Europe, et plus précisément la Fondation Opale de Lens où il fait l’objet d’un focus spécial à travers l’exposition «Autoportrait» qui se déroule en parallèle à l’exposition principale «Before Time Began».

Considéré comme l’un des derniers Aborigènes à avoir vécu une vie traditionnelle nomade, il est né dans le désert de Gibson entre la fin des années 60 et le début des années 70.

En 1986, Walala se met à la peinture et reproduit les images du cycle Tingari, chants des pistes sacrés qui se rapportent aux ancêtres du Temps du Rêve ayant façonné le paysage de la région, avant de développer son propre style artistique.

La fondation propose ainsi deux rencontres inédites et surprenantes avec l’artiste. La journée de samedi sera consacrée à une visite commentée de l’exposition et à l’inauguration de la sculpture «Cycle Tingari à Wilkinkarra». Dimanche fera place à un atelier créatif pour les enfants suivi par une discussion avec l’artiste, discussion agrémentée de projections sur son travail artistique dans le désert de Gibson.

 

Infos pratiques

Fondation Opale, samedi 1er février à 17 h 30 et dimanche 2 février à 10 h 30.

 

En savoir plus : Le site de la Fondation Opale

 

Monthey: le Pont Rouge fête dix ans d’électricité haut voltage

 

 

«Dix ans... Je crois que le mandat qui nous avait été confié est rempli...» Programmateur du Pont Rouge depuis 2010, Cyril Huguet affiche une satisfaction tout de même vigilante. Car le champ d’activité qui est le sien est constamment en mouvement et il sait combien le contentement et la stagnation sont des dangers.

«Le Pont Rouge se porte bien, la fréquentation est très stable. Nous avons une moyenne de 150 personnes par soirée et par saison. Avec un bon équilibre entre des soirées sold out et d’autres consacrées à la découverte.»

Car oui, l’objectif d’un club de musique comme le Pont Rouge n’est pas forcément d’ouvrir chaque soirée à guichets fermés, mais également de favoriser l’émergence, autant au niveau local que national et international.

 

Infos pratiques

«Wallis ist fantastisch», vendredi 31 janvier dès 20 heures.

 

En savoir plus : Le site du Pont Rouge

 

Martigny: comme un petit parfum d’Irlande au coude du Rhône

 

 

Ils ont beau être originaires de Lausanne, on pourrait les croire tout droit issus de la verte Irlande. Ils? Les membre du combo KarryBrack qui va se produire samedi au Sunset bar de Martigny. Avec Guy au chant et à la basse, Harmony à l’accordéon, l’accordina et aux chœurs, Thierry à la guitare, à la mandoline et aux chœurs ainsi que Gaëtan à la batterie et aux chœurs, ce quatuor atypique fleure bon les grands espaces verdoyants que seule l’Irlande peut offrir. 

Sur la base d’un répertoire mêlant habilement les airs traditionnels avec des ambiances plus typées rock, KarryBrack va se faire un plaisir de vous faire partir en voyage sans bourse délier... ou presque.

Une soirée à partager entre amis avec, peut-être, la présence silencieuse et bienveillante de quelques elfes, lutins et d’un leprechaun.

 

Infos pratiques

Sunset bar, samedi 1er février, de 21 h 30 à 23 h 30. Entrée libre, chapeau à la sortie.

 

Monthey: Vis Motrix ou la conscience de la force vitale qui est en nous...

 

 

Ce soir, il vous reste une dernière chance de découvrir Vis Motrix, la dernière création de la compagnie CocoonDance chorégraphiée par Rafaële Giovanola à l’occasion de sa résidence triennale au Théâtre du Crochetan.

Vis Motrix interroge la force vitale qui nous anime. Partie intégrante d’un organisme aussi étrange que fascinant, les danseuses, mi-femmes, mi-animaux, évoluent comme hypnotisées par cette énergie qui semble les dépasser, sorte d’aliens dans la forme, dans le mouvement et dans la tenue.

Elles semblent sorties tout droit d’un autre monde, ni humaines, ni animales, ni machines mais un étrange mélange de tout cela à la fois, un mélange qui interpelle, qui dérange aussi et qui charme par la beauté de la chorégraphie de Raphaële Giovanola.

 

Infos pratiques

Théâtre du Crochetan, jeudi 30 janvier à 20 heures. 

 

En savoir plus : Le site du théâtre du Crochetan

 

Verbier: les bonnes questions au bon moment

 

 

«Avide de ressources: notre paysage cultivé et son impact écologique», tel est le thème de la quatrième édition du Verbier Art Summit qui, cette année, se déroulera en fin de semaine en partenariat avec Jessica Morgan, directrice de la Dia Art Foundation de New York et qui déclare à cette occasion: «C’est le moment de réfléchir à la possibilité de faire moins, mieux et plus longtemps.»

Face à un monde en pleine expansion culturelle, le Verbier Art Summit 2020 a la volonté d’approfondir les façons d’envisager un avenir en trouvant l’harmonie entre art, écologie et ressources.

Pluridisciplinaires, les intervenants participant à ce sommet ont été choisis par Jessica Morgan et vont, le temps d’un week-end, aborder une vaste palette de sujets allant de l’histoire du paysage urbain au land art, en passant par l’avenir de l’art dans le contexte d’une crise écologique.

 

Infos pratiques

Entrée libre.

 

En savoir plus : Le site du Verbier Art Summit

 

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