«Je ne suis pas d'accord d'être le fusible sur qui reposent toutes les pressions» a averti Jérôme Barras, vétérinaire cantonal, devant l'assemblée générale de la Fédération suisse des éleveurs de la race d'Hérens samedi matin. «Oh, le pauvre», entend-on en réponse dans la salle. Le ton est ironique et le sujet houleux. Jérôme Barras est en effet venu parler aux éleveurs de protection des animaux.
«Je ne suis pas toujours d'accord avec les règles imposées mais j'ai l'obligation légale de dénoncer les infractions au procureur.» Contre le mur, il affiche les résultats des derniers contrôles des détentions de taureaux. Sur 161 contrôles, quatre bêtes étaient parquées sans congénère, ce qui est interdit par la nouvelle loi, et neuf étaient détenues sans aire de sortie. «Le même cas a été jugé à Zurich. Le propriétaire a été condamné pour cruauté envers les animaux.» La salle rétorque: «Il est où ce...