PHILIPPE BARRAUD journaliste
Au lendemain de Pâques, j'ai écrit un mot à Jean-Jacques Rapin pour lui dire ma satisfaction, mêlée d'un peu de surprise, de voir que la commémoration de la mort du général Guisan se passait dans une atmosphère plutôt positive, avec même çà et là une touche de ferveur populaire. Mais j'ajoutais aussitôt: ne nous emballons pas, les coups bas viennent toujours dans un deuxième temps.
Je ne croyais pas si bien dire. Le lendemain, «L'Hebdo» publiait un dossier intitulé «Quand le mythe se lézarde», dans lequel deux journalistes, équipés de leur petit burin Mont-Blanc, t...