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Le Grand conseil accepte l’acquisition du Centre d'Impression des Ronquoz

Les députés ont accepté vendredi un crédit cadre de 50,7 millions en faveur du Campus Energypolis qui prendra place sur le site de l'actuel Centre d'impression des Ronquoz, qui imprime notamment le Nouvelliste.

15 nov. 2017, 17:19
/ Màj. le 17 nov. 2017 à 16:22
Le Centre d'Impression des Ronquoz accueillera 8 à 10 chaires de l'EPFL d'ici 2020

Cette fois c’est sûr, les rotatives du Nouvelliste laisseront la place aux labos de l’EPFL. Vendredi après-midi dans la salle du Grand conseil, un crédit d’objet de 50,7 millions de francs a été accepté par 111 voix contre 8 et 6 abstentions pour l’achat du Centre d’Impression des Ronquoz. 20 millions seront alloués à l’achat du bâtiment. Les 30,7 millions restants seront investis dans les rénovations et l’aménagement du bâtiment.

Quelques remarques ont cependant été émises par les députés concernant la pertinence du site choisi, la volonté de ne pas dépasser le budget alloué et les risques liés à l’assainissement du bâtiment. Par contre, si tout le monde s'accorde à dire que le bâtiment sera opérationnel en 2020, personne ne semble encore réellement savoir quelles chaires viendront occuper ces nouveaux locaux. 

L’environnement alpin 

Dans le communiqué de l’Etat du Valais du 19 septembre dernier, il était simplement stipulé que ce bâtiment accueillerait le nouveau Centre de Recherche sur les environnements alpins et extrêmes. Deux mois plus tard, les infos tombent au compte-goutte. «Ce que je peux dire pour l’instant, c’est que toutes les chaires qui seront installées dans ce bâtiment auront un lien avec les conséquences du changement climatique sur l’environnement alpin. Il y en aura au minimum huit, au maximum neuf ou dix», déclare Marc-André Berclaz, le directeur opérationnel du Pôle EPFL Valais.

Le nombre de chaires ne semble donc pas encore gravé dans le marbre et ceci pour deux raisons. «Cela dépendra de l’espace à disposition et du budget final une fois les transformations du bâtiment effectuées. Il est important pour nous de ne pas dépasser le budget alloué » détaille Marc-André Berclaz, le directeur opérationnel de l’antenne EPFL Valais. Mais des chaires ont-elles déjà été choisies? «On se cherche encore. De plus, il serait malavisé d’annoncer une décision dans les médias avant que les professeurs concernés ne soient au courant.»

Le risque d’amiante pris en compte

La construction du bâtiment des Ronquoz s’est achevée en 1990. Or, l’interdiction de l’utilisation de l’amiante dans les bâtiments fut introduite une année plus tard. Il n’est donc pas techniquement impossible que le bâtiment contienne de l’amiante. L’UDCvr a déposé un amendement  demandant de déduire les éventuels frais causés par l'amiante de la facture finale, amendement qui a été largement (87 à 38) refusé par les députés.

Le chef de groupe PLR Christophe Claivaz a indiqué que les frais d'un éventuel désamientage, estimée à 5000 francs, sont déjà déduits du montant du prix de vente. Le seul endroit où de l'amiante peut se cacher, c'est dans les joints du carrelage.

L'amendement a aussi été combattu par le conseiller d'Etat Christophe Darbellay, qui a indiqué que le vendeur avait déjà réalisé un effort financier important.

De son côté, Marc-André Berclaz ne se fait pas trop de souci. «Je ne pense pas qu’il puisse y avoir de l’amiante car la structure est en béton armé. Eventuellement dans le carrelage, mais on peut facilement l’enlever. Par contre, j’avoue être légèrement préoccupé par les normes antisismiques» conclut-il.

Christophe Darbellay a rappelé que le Nouvelliste serait bientôt imprimé à Monthey et il a exprimé le voeu que tous les journaux valaisans puissent y être imprimés, y compris le Walliser Bote, actuellement imprimé à Lausanne.

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