Le président de l'AVE, Alain Métrailler, patron de l'entreprise Dénériaz, évoque la situation économique de la branche de la construction après la mise en application de la lex Weber et au moment où son association cherche à se construire une image (cf. encadré).
Durant la campagne sur la lex Weber, on parlait de 4000 emplois perdus. On en est loin.
Ce qui a été perdu au niveau de la construction de résidences secondaires a été compensé par une forte croissance en plaine, due à la conjoncture économique favorable et à la croissance démographique. En Valais, le dynamisme de la plaine a donc masqué l'effet Weber ressenti en montagne.
Pour mon entreprise, entre 10 et 15% de notre chiffre d'affaires était réalisé avec les résidences secondaires. Cette partie a disparu. Par contre, il n'y a pas eu de baisse d'activité et nous avons pu maintenir les emplois, grâce au dynamisme de...