La Suisse commence bien son Euro. Le tableau que lui réserve le tirage au sort de la phase finale effectué à Lucerne n'appartient pas à ceux qui la prédestineraient immédiatement au dernier banc comme les cancres de la classe. Le destin aurait pu être plus cruel. La République tchèque, le Portugal et la Turquie ne résonnent pas comme la France, l'Italie ou l'Allemagne.
Le jeu de boules magiques engendre malgré tout un sentiment mitigé. Comme une désagréable sensation de légère tromperie sur la marchandise. Personne ne peut assurer que Köbi Kuhn et ses Helvètes décrocheront leur sésame pour les quarts de finale. Les Tchèques ont devancé l'Allemagne dans leur groupe qualificatif, le Portugal a joué la finale de l'Euro 2004. Les trois contradicteurs cumulent quatre défaites en trente-huit matches de qualification.
Si les références sportives sont solides, le côté glamour des contradicteurs ne saute pas aux yeux. La présence de...