Du soleil, toujours du soleil. Et pas une goutte de pluie ni un seul flocon. Le Valais continue de vivre un été indien permanent depuis plusieurs semaines, tout comme un état de sécheresse exceptionnel depuis cet été. Les sols, les glaciers, les fleuves, tous subissent les retours de manivelle d’une météo extrême. Mais qu’en est-il de l’air que nous respirons; bataille-t-il pour rester pur face à un climat qui favorise sa pollution?
Les polluants piégés
En termes de qualité, l’air valaisan s’en sort bien au vu des circonstances. Parce que la sécheresse pousse les polluants à s’accumuler. «Liée à des situations anticycloniques qui mènent à un ensoleillement généreux, la sécheresse forme une stabilisation des masses d’air jusqu’à une certaine altitude, désignée inversion thermique, typiquement comprise de 1000 à 3000 mètres selon les saisons. A l’intérieur, les particules fines et l’ozone sont piégés et se diluent moins», développe Jean-Marc Fracheboud, chef...