Le premier combat de reines de la saison 2013-2014 de ce dimanche est d’autant plus attendues dans le Haut que la prochaine finale sera organisée par les Haut-Valaisans. Malgré cet enjeu, l’événement ne mettra pas aux prises un très grand nombre de bêtes: 87 vaches, 25 primipares et 37 génisses sont inscrites. C’est un peu moins que dans la plupart des combats organisés dans le Valais francophone. «Nous sommes tout de même contents», note Adalbert Grand, le président du comité d’organisation, «ces dernières années, le combat d’automne a parfois attiré moins de bêtes. Il faut dire que les éleveurs ont tendance à faire porter leurs vaches de plus en plus tôt. Comme ils craignent qu’elles aient des difficultés à porter, ils essaient le plus tôt possible. Résultat, les bêtes sont trop proches du terme le jour du combat.» Mais le président n’éprouve aucune crainte pour la qualité des combats. Au contraire. Enormément de bêtes inscrites se sont déjà illustrées lors de combats précédents. Le site internet de la Fédération d’élevage de la race d’Hérens (www.vacheherens.ch) en dresse une liste impressionnante.
Des favorites? Adalbert Grand ne se risque pas au jeu des pronostics. «Il y a quelques années, quelques éleveurs trustaient toutes les sonnettes. Depuis, il y a beaucoup de jeunes éleveurs qui se sont lancés dans le Haut-Valais. Les pronostics deviennent difficiles.» C’est d’autant plus vrai cette année, que des anciens «trusteurs» de sonnettes sont de la partie ce dimanche.
Plusieurs éleveurs bas-valaisans feront également le déplacement du Haut. Ils ne seront pas les seuls. S’en est presque devenu une coutume, des lutteuses viennent de la commune bernoise de Grindelwald. Nouveauté cette année, une vache est inscrite sous le nom d’une famille de propriétaires habitant Rickenbach, dans le canton de Schwytz...