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La mort du rock ou la rengaine éternelle. La chronique Jean-François Albelda

14 févr. 2021, 10:00
Jean-François Albelda, responsable Culture du "Nouvelliste".

Chaque année qui passe – pour ne pas dire chaque mois –, un vieux rockeur décati vient se vider la tripe paresseuse sur le devant de la scène médiatique, tripe où macèrent la frustration et le ressentiment depuis le tournant numérique, quand Napster et d’autres sites flibustiers ont commencé à lui mâchouiller sous le nez la poule aux disques d’or.

Gene Simmons, bassiste et figure de proue de Kiss, l’a une nouvelle fois répété en ce début février 2021 lors d’une interview sur une radio américaine. «Le rock est mort.» Et pour le démon (son personnage de scène) à la langue bien pendue et longue de 17 centimètres, les assassins, ce sont «les jeunes fans», ceux qui ne font que streamer la musique qu’ils aiment. «Dès que le streaming est apparu, vous avez enlevé une chance aux nouveaux grands groupes qui sont là dans l’ombre. Ils ne peuvent pas quitter...

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