«Nous sommes face à un monstre.» Claude Crittin, président de Chamoson, a le sens de la formule. Mais celle-ci résume bien ce qui se cache derrière ces trois lettres: LAT. Les communes valaisannes, sans exception, sont aux prises avec la loi sur l’aménagement du territoire, qui les oblige à repenser totalement leur manière d’appréhender l’avenir et, plus prosaïquement, à réviser leur plan d’affectation de zones (PAZ). Et par conséquent les zones à bâtir dévolues à l’habitat. «C’est tout à la fois une possibilité géniale et une contrainte. Il s’agit, par essence, d’une opération stratégique, puisque l’on évalue le bien foncier des citoyens pour cinquante ans. Il y a une incompréhension des gens face à une démarche technique et complexe», explique Claude Crittin.
Pas tous égaux devant la LAT
Aujourd’hui, toutes les municipalités connaissent leur situation et travaillent sur leur PAZ. Mais toutes ne sont pas égales devant la LAT. Une...