«On ne saura jamais la vérité sur la mort de mon mari, décédé dans des souffrances terribles.» Désabusée et triste, la veuve d'un Chablaisien décédé en juin 2004 à l'hôpital psychiatrique de Malévoz à Monthey ne verra jamais juger les quatre médecins sous enquête («Le Nouvelliste» du 5 janvier 2010). La procédure judiciaire ouverte à leur encontre pour homicide par négligence a tellement traîné que le délai de prescription de sept ans arrive à échéance ces prochaines semaines. Or, l'enquête est loin d'être close, puisque la défense a demandé pour la seconde fois la récusation du procureur qui suit le dossier.
Philippe Médico, magistrat chargé du dossier, confirmait hier matin que l'affaire sera prochainement frappée par la prescription.
Expertises interminables
Ce procureur, qui estime malheureuse une telle voie sans issue, explique la lenteur de la procédure par plusieurs exemples frappants. «Dans ce dossier, il y a eu deux expertises, dont...