Chaque fin janvier, c'est la même gymnastique. A moitié couchée entre le pare-brise et le tableau de bord, je dois m'acharner comme une malade pour ôter la vignette autoroutière périmée. L'autocollant s'arrache par petits morceaux; par micro-morceaux, plutôt. Car, quand je pense tenir le bon bout - si j'ose me permettre -, je ne retire qu'un maigre centimètre carré de papier. En plus, il se faufile sous mon ongle et se plante dans ma peau. Aargh! Le pire, c'est qu'il faut répéter l'opération des dizaines de fois avant de réussir à ôter entièrement la vignette.
L'heure avance. J'aurais déjà dû partir bosser, et je suis là à geler derrière le pare-brise pour enlever ce fichu machin collant. Tout à coup, lueur d'espoir, je réussis à arracher un bout plus important. Le vent aurait-il tourné? Que nenni. Le prochain morceau arraché est tout petit rikiki. Grr. Du calme. Soyons zen. Le...