Après moult péripéties, les actionnaires du groupe saint-gallois Holcim doivent entériner vendredi prochain lors d'une assemblée générale extraordinaire à Zurich la fusion avec le français Lafarge. Les protagonistes n'ont pas ménagé leurs efforts pour sauver le mariage qui doit donner naissance à un colosse mondial du ciment.
L'opération est entrée dans sa phase finale. Le feu vert des autorités de la concurrence au Canada et aux Etats-Unis, derniers organes à devoir se prononcer, est attendu avant l'assemblée générale. Les rangs des opposants à la "fusion entre égaux" se sont dégarnis depuis quelques semaines. Le deuxième actionnaire d'Holcim, le groupe Eurocement, pourrait finalement se rallier à l'opération.
Le cimentier russe a répondu favorablement à la proposition du président du conseil d'administration d'Holcim, Wolfgang Reitzle. Ce dernier a émis l'idée d'accorder un siège à Eurocement au sein de l'organe de contrôle du groupe fusionné LafargeHolcim.
Deuxième actionnaire du cimentier saint-gallois derrière Thomas...