Le bois ne va pas remplacer le nucléaire. Mais il peut apporter sa contribution à la diversification des énergies qui va obligatoirement se mettre en place puisque que, comme on l'annonce plusieurs fois par jour, il est politiquement inconcevable qu'une nouvelle centrale atomique voie le jour en Suisse. L'architecture contemporaine fait une large place au bois dont le grand public ignore bien souvent les qualités de résistance au vieillissement et aux contraintes environnementales.
De plus, le bois a un bilan neutre sur le plan du CO2. Qu'il pourrisse en forêt ou qu'il brûle dans un poêle, il en rejette la même quantité. Mieux encore, toutes les constructions en bois de Suisse constituent en quelque sorte un stock de CO2 captif pas encore renvoyé dans la nature alors que les arbres qui ont fourni la matière première ont déjà fait leur oeuvre de mangeurs de CO2 lors...