Pour certains, c’est LE moment de l’année. Pour d’autres, l’événement à éviter à tout prix. En ce qui me concerne, dimanche deviendra mon 40ème jour consécutif de Foire du Valais. Quatre ans que je vis la totalité du comptoir de l’intérieur. J’en ai vu le côté obscur, ses excès, abus et dérives. Et pourtant, je ne peux m’empêcher de profiter des instants vécus ici.
Recroiser des amis perdus de vue, refaire le monde une bonne vingtaine de fois ou chanter les reprises des Magic Men au Motel, avant de me promettre de rentrer plus tôt chez moi… mais « pas ce soir ». Sans jamais y parvenir bien sûr. Cette histoire, vous la connaissez peut-être.
J’aime la Foire pour son concentré d’insouciance. Une parenthèse dans nos vies aux rythmes effrénés, durant laquelle on oublie de se préoccuper, pour simplement jouer de la vie. La porte du CERM agit comme un...