Impeccable. Maîtrisé. Insondable. C'est la première impression que donne Didier de Courten à son arrivée au rendez-vous, dans son restaurant sierrois. Le quadragénaire, vêtu de sa tenue immaculée de chef, a construit des barrières presque infranchissables pour cacher l'homme enfoui sous le cuisinier adulé des critiques gastronomiques.
Il semble trop parfait pour être vrai. On aurait presque envie de le pincer pour voir s'il réagit. Pourtant, il est très sensible, affirmera-t-il en cours d'entretien. Admettons, puisque c'est une qualité indéniable pour réussir une cuisine fine. Pas facile de per...