PASCAL DéCAILLET journaliste
Les affaires de pédophilie qui affectent l'Eglise catholique ont provoqué d'immenses souffrances chez de jeunes victimes, et c'est évidemment à ces dernières qu'il convient de penser en priorité. Tout comme il faut condamner la loi du silence, les cas qu'on règle à l'interne, les affaires qu'on étouffe.
Face aux crimes, aux délits, il ne saurait être question de droit canon, mais de droit tout court, celui des différents pays où les actes ont été commis.
Oui, l'Eglise doit faire le ménage, le faire vraiment, sans états d'âme; oui, elle doit s'interroger sur les causes profondes de ces comportements, et peut-être sur le célibat.
Mais une fois cela posé, il faut aussi dire que l'hystérie, ça commence à suffire.
Le vent de haine anticatholique, voire antichrétien tout court, la folie délatrice, la stigmatisation d'une Eglise entière, forte de plus d'un milliard de fidèles, sur la base des fautes...