«En lisant sur l'internet les commentaires sur le loup en Valais, on assiste ces jours à un défilé de réflexes très primaires», me glissait hier matin un collègue atterré par la violence des propos que se balancent à la figure les pro et anti-loups.
Pour avoir côtoyé les deux camps depuis le début du dossier, j'ai pu constater, sur l'internet, en ville et sur nos Alpes, que les plus excités ne sont pas forcément nos paysans et nos chasseurs. Si ces derniers ne sont pas exempts de défauts, je n'ai jamais entendu de leur bouche des propos aussi violents que ceux tenus par plusieurs pseudo-défenseurs de la nature.
A trop aimer les animaux, certains en viennent à oublier leur prochain. Maître de «Foxi», une chienne adorable, je dois constater souvent à quel point des personnes s'intéressent plus à un animal de compagnie qu'à leur semblable. Bien sûr, je peux...