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L'Etat rechigne à contacter les victimes

Le bureau du Parlement a refusé l'urgence d'un postulat sur les victimes de mesures de coercition à des fins d'assistance; la passivité d'Esther Waeber-Kalbermatten est montrée du doigt.

17 mars 2015, 00:01
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Il ne reste qu'un peu plus de trois mois aux 20 000 personnes victimes de placements forcés en Suisse pour demander réparation auprès du fonds national créé dans ce but. En Valais, les victimes peinent à faire le pas pour réclamer des indemnités pour avoir subi des mesures de coercition à des fins d'assistance jusqu'en 1981.

Le canton en compte près de 700. Or, l'Etat du Valais a inséré quelque 200 000 francs dans le fonds d'aide immédiate constitué d'environ 7 millions. "Ce serait tout de même dommage que les victimes valaisannes ne puissent pas recevoir ce qui leur est dû" , remarque la députée socialiste Barbara Lanthemann.

La politicienne a ainsi tenté de déposer un postulat urgent au Grand Conseil la semaine dernière pour demander au Conseil d'Etat de contacter les victimes de ces placements forcés. Une urgence balayée par le bureau du Parlement. "Cela me choque qu'on ne...

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