" Les journalistes, vous devez mettre plus de pression sur Tamoil" ou " Je suis prêt à aller jusqu'en Libye." Ces deux phrases prononcées hier matin en conférence de presse par Jean-Michel Cina démontrent une forme de désarroi d'un gouvernement face à un dossier pour lequel il se bat depuis bientôt deux mois, mais dont il ne maîtrise pas l'issue.
Pas d'accès donné par Tamoil
Si le ministre de l'Economie a confirmé que cinq repreneurs potentiels ont signé la clause de confidentialité afin d'accéder à la base de données, il se désole que, "hier matin, l'entreprise n'avait donné aucun accès à sa "dataroom", étape capitale pour formuler une éventuelle offre" . Autrement dit, les doutes sur les réelles intentions de vente de Tamoil sont plus que fondés, même si les acheteurs potentiels possèdent tous des antécédents crédibles dans ce type de transaction. "Ces entreprises elles-mêmes deviennent de plus en...