Y en a pour qui l'arme militaire est comme un prolongement d'eux-mêmes... Ils y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux - même si cette expression n'illustre pas au mieux mon propos!... S'en séparer tient de la castration (voilà, on y est!). C'est peut-être pour cette raison qu'à Genève, qui met gracieusement à disposition son arsenal, les soldats ne se précipitent pas pour y déposer leur arme!
«De toute façon, même si on y laissait notre arme de service, celui qui veut vraiment assassiner quelqu'un ou se supprimer trouve toujours un moyen», argumentent certains. Peut-être. Mais si l'opportunité d'avoir sous la main une «solution» simple, rapide et radicale n'existe plus, il devient plus difficile de passer à l'acte. Cela mettrait également un terme à l'intolérable effet «dissuasif» de l'arme planquée dans l'armoire de la chambre à coucher...
Même pour s'ôter la vie, il est prouvé que ça réduirait le...