Les journaux romands et étrangers ont publié de nombreuses pages sur la mort de Jacques Chessex: rien de plus normal puisqu'il s'agit de l'un des plus grands écrivains de Suisse romande avec Ramuz, Roud, Cingria, Cendrars, Chappaz...
Sa mort fut belle, traversée de panache, dans une bibliothèque, répondant à l'un de ses détracteurs, avec la passion et le feu existentiel dans le regard.
Jacques Chessex a dérangé beaucoup de monde dans sa carrière littéraire, traitant de thématiques toujours délicates, l'amour, le sexe, la mort, parfois avec des mots crus, vifs, osés, qui pouvaient choquer certains lecteurs, voire même les troubler profondément, ce qui fut le cas à maintes reprises.
On le disait provocateur, vaillant jusqu'à l'arrogance, certains de ses pairs s'étant même fendus d'un livre pour fustiger son oeuvre et ses prises de position, cherchant à le mettre en difficulté et à le déséquilibrer: mais rien n'y fit, l'homme avait...