Les jeunes socialistes du Haut-Valais n'ont pas réussi à faire aboutir le référendum s'opposant au concordat contre le hooliganisme. Ils n'ont récolté que 1500 signatures environ alors qu'il en fallait 3000.
"Nous sommes très déçus, même si nous savions que ce serait difficile", a indiqué vendredi David Gundi. Le président du comité référendaire explique cet échec par le manque de temps et d'opportunités propices à la récolte de signatures.
De plus, le fait que des référendums similaires aient été lancés et rejetés en votations populaires dans d'autres cantons n'a pas aidé l'action haut-valaisanne, estime David Gundi. "Nous allons examiner si d'autres voies sont envisageables, notamment avec les comités référendaires bernois et zurichois", précise-t-il.
A Berne, à Zurich et à Zoug, où des référendums ont été lancés, le peuple a largement accepté le concordat. En janvier 2014, puis en décembre de la même année, le Tribunal fédéral a débouté des opposants argoviens, lucernois et bernois à cet accord intercantonal. En Suisse romande, plusieurs cantons ont ratifié le concordat, dont Neuchâtel, Vaud et le Tessin.
En Valais, le Grand Conseil valaisan avait accepté l'adhésion du canton au concordat intercantonal par 86 voix contre 7. Le référendum lancé par les jeunes socialistes du Haut-Valais a été soutenu par le parti socialiste du Haut-Valais et les sections haut-valaisannes du Parti pirate et du syndicat Unia, mais pas par le parti socialiste et les jeunesses socialistes du Valais romand.