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Historique

15 avr. 2010, 05:59

CHEF DE LA RUBRIQUE éCONOMIQUE

Beaucoup l'espéraient. Les spécialistes n'y croyaient pas. Pourtant la révolution a eu lieu. Les actionnaires d'UBS ont refusé la décharge aux dirigeants de la banque pour l'année 2007. Désormais, Marcel Ospel et triste compagnie risquent de connaître des nuits agitées. Fort de ce vote, le conseil d'administration d'UBS pourra intenter des actions contre eux pour ce qui concerne leur gestion calamiteuse et les risques insensés pris cette année-là. L'effervescence populaire a dirigé le vote. Les actionnaires ont refusé la table rase du passé. Ils ont préféré l'éthique à la solidité de leurs actions dont une série de procès pourrait plomber le cours au moment même où la banque semble retrouver son souffle. Encore faudra-t-il que le conseil se tourne vers la justice. Ce n'est pas gagné d'avance si l'on en croit le discours inaugural du président Kaspar Villiger qui plaidait la décharge «pour le bien...

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