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Histoire de pépins

02 sept. 2009, 05:59

Il s'est levé en scutant le ciel. Bleu rassurant. Il s'en est allé prendre le train pour Berne en laissant son parapluie et son imperméable à la maison.

Dans le compartiment, un homme bourru, peu loquace qui n'échange avec lui que trois syllabes durant tout le trajet.

Arrivé dans la capitale arrosée de crachin, notre homme se lève, saisit le parapluie sur la banquette et s'apprête à sortir quand le compagnon de route le hêle: «Eh, c'est le mien!»

Rouge aux joues, excuses bafouillées: «J'ai le même...» Toute honte bue, il se rend à son rendez-vous en ressassant ce piteux épisode.

La journée à Berne se passe plus vite que prévu, et notre homme prend le temps de se rendre à une vente d'objets trouvés avant de reprendre le train pour le Valais.

Il en revient avec un lot de dix parapluies fagottés et bradés. De quoi voir venir l'automne...

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