Il a adressé vingt fausses factures à la commune de Zermatt pour 235 000 francs. Le Tribunal cantonal l’a condamné à 140 jours-amendes à 150 francs, assortis du sursis. Pour les juges, ce propriétaire d’une société argovienne d’articles de sport s’est rendu coupable de faux dans les titres, «même s’il avait été d’avis que cette manière de procéder avait été convenue avec Zermatt».
Le recourant affirmait, en effet, ne pas avoir conscience de tricher. Son beau-frère, alors responsable de l’approvisionnement en eau potable de la station, lui aurait indiqué que les factures fictives étaient le seul moyen admis par son employeur, pour l’indemniser d’heures supplémentaires. Un pur mensonge, évidemment. Le coupable peut encore faire recours auprès du Tribunal fédéral.
Comme deux des trois autres coprévenus, l’employé communal en question n’avait pas fait appel de sa condamnation à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour escroquerie par métier et faux dans les titres. De 1999 à 2011, il avait multiplié les stratagèmes pour détourner 2,6 millions à la station du pied du Cervin.