Que peut-on encore bien dire de Zermatt-Matterhorn qui n’ait déjà été dit ou écrit? Le virus incite, cet été, à découvrir ou redécouvrir le pays, comme ce fut déjà le cas en 2020. Il y a fort à parier que ce courant va aussi booster la mythique station valaisanne, comme aux Grisons, au Tessin ou dans l’Oberland bernois. L’afflux domestique suffira-t-il à compenser l’absence des étrangers (40 à 50% de la clientèle)? Sur place, on veut y croire; la pandémie n’aura pas le dernier mot.
Après tout, ce n’est pas la première fois que Zermatt se relèvera d’une fâcheuse crise sanitaire. Les anciens évoquent celle qui, en 1963, fit 437 victimes, dont trois cas mortels. Il s’agissait alors d’une redoutable fièvre typhoïde qui – bien avant la date fatidique du 13mars 2020 pour le Covid – entraîna déjà la fermeture des pistes, hôtels, bars et restaurants.
A l’Office du tourisme,...