Pour Karl Eggen, «nous ne voulons pas de véhicule à moteur au centre du village, ça ne doit pas changer». Président du groupement d’intérêt pour un accès sécurisé à Zermatt, ce gérant de fiduciaire milite pour une route ouverte à tous et praticable toute l’année. Il insiste: «Nous demandons aussi à la commune de construire un grand parking à l’entrée de la station.» Avec 150 personnes actives, son mouvement pèse sur la politique communale. Malgré tout, il se heurte aux politiques de mobilité du canton et de la Confédération.
Complémentarité route-rail
Zermatt est une station sans voiture depuis le milieu du XXe siècle. Avec le Cervin, cela a contribué à son image de station typique des Alpes valaisannes. Le Conseil fédéral semble tenir à cette situation. Dans son message au Parlement, qui incluait un second tube pour le Lötschberg, le gouvernement a promis 320 millions pour améliorer la capacité du...