On ne dirait pas, comme ça. Mais c'est tout petit, les Alpes suisses. Surtout vues d'un hélico. Alors on se retrouve à déposer des freeriders en pleine zone Unesco du glacier d'Aletsch, ou à effectuer des vols d'entraînement dans des zones naturelles classées. Depuis que l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) a entrepris de réexaminer toutes les places d'atterrissage en montagne du pays, un constat s'impose: concilier tourisme, économie et protection de la nature dans un tel mouchoir de poche, c'est un vrai casse-tête.
En 2008, l'OFAC a lancé le réexamen des 42 places d'atterrissage en altitude existantes, région par région, pour «éliminer, ou du moins atténuer» les conflits entre impératifs économiques, touristiques, sécuritaires et de protection de la nature et du paysage. «Il ne s'agit en principe ni d'augmenter ni de diminuer le nombre de places d'atterrissage», indique Mireille Fleury, porte-parole. «Mais de les examiner une à une et,...