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Petits secrets d’hôteliers et protection des données. Par Sébastien Fanti

27 déc. 2019, 11:00
Sébastien Fanti, avocat spécialisé en droit des technologies avancées.

Peter est hôtelier et il exploite un établissement de catégorie luxe à Zermatt.

Soucieux d’offrir un service qualitativement supérieur à ses clients, il dispose d’une base de données qui recense leurs habitudes, leurs préférences et même leurs petites manies. Tout y figure: le type d’oreiller, la composition du petit-déjeuner, le niveau sportif, la dépense moyenne par séjour, les vins préférés et même l’heure habituelle du réveil, etc.

Son nouvel associé Tim l’interroge sur la légalité d’un tel profilage de clients. Il craint de surcroît une perte de données qu’il considère comme très sensibles et les conséquences réputationnelles pour l’hôtel.

Un traitement de données est licite lorsqu’il repose soit sur une base légale, soit sur le consentement de la personne, soit sur un intérêt privé ou public prépondérant. En l’occurrence, les services destinés à une clientèle d’un hôtel de luxe impliquent naturellement que l’hôtelier retienne les exigences, attentes, goûts et préférences...

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