Déjà interprète prodige au sortir de l’enfance qu’il a passée en Caroline du nord, il n’aurait jamais osé rêver qu’il finirait un jour premier violon de l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Pourtant, c’est là, dans l’une des plus prestigieuses institutions de la musique classique qui soient que ses gammes et ses pas l’ont mené. Noah Bendix-Balgley était cette fin de semaine l’une des grandes attractions du Zermatt Festival qui s’achève ce samedi 15 septembre.
Noah Bendix-Balgley, le rang que vous occupez actuellement est doté d’un immense prestige. Comment vous sentez-vous au sein de Philharmonique de Berlin?
Je m’y sens chez moi. Quand on est étudiant, on fantasme sur ce genre d’opportunité sans avoir aucune espèce d’idée de la façon dont on pourrait réaliser nos rêves. Au fil du temps, on réalise la masse de travail et d’investissement que cela représente...
Cette réalité enlève-t-elle quelque chose à la magie de la musique?...