"Mes parents voulaient que je reprenne l'hôtel, c'était normal que je le fasse." C'est donc tout naturellement que Christoph Bürgin, président de la commune de Zermatt, nous accueille pour ce "Frühstuck" dans son hôtel qui surplombe la station. Un quatre-étoiles familial, géré essentiellement aujourd'hui par son épouse. Lui est occupé par la politique depuis cinq mandats communaux à Zermatt, un bastion des noirs du Haut-Valais... et serait sur le point d'ajouter son nom à une liste pour les élections fédérales. Rencontre avec cet ancien banquier, devenu hôtelier pour reprendre l'hébergement familial il y a trente ans, qui a la politique dans un sang... ouvertement zermattois.
Craintes pour les hôtels
"L'identité à Zermatt, c'est intense. Il n'y a que quelques hôtels de luxe qui n'appartiennent pas à des familles du village. Je ne peux pas vous l'expliquer, c'est fort" , lâche Christoph Bürgin autour d'un café serré. Les croissants, ce sera...