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Victime d'une attaque d'un doberman

Jeudi dernier, fin d'après-midi, Michel a été attaqué à Bürchen dans le Haut-Valais par un doberman croisé riesenschnauzer.

28 mars 2012, 11:51
morsure

Lorsque Michel s’approche de sa voiture parquée dans une zone de chalets à Bürchen, dans le Haut-Valais, il est loin de s’imaginer être en danger. «Il y avait un touriste allemand qui jouait avec son chien. Il lui lançait des boules de neige. J’ai moi-même eu des chiens, même de grands chiens, je n’en ai pas peur.»Il ne craint donc pas de passer à côté de l’animal. Et c’est là que l’attaque a lieu. «J’ai fait deux mètres et il m’a attaqué par derrière.»Sans raison apparente. «Je ne comprends pas. Le chien ne s’est pas intéressé à moi, il était distrait par le jeu. Il ne m’a pas aboyé. Il m’a lâchement attaqué par derrière.»

Des séquelles

«Heureusement, je portais une veste de ski assez épaisse.»Cette protection n’est toutefois pas suffisante pour se protéger de la puissante mâchoire de l’animal. La morsure provoque une profonde blessure dans le muscle. «J’ai tout de suite senti que j’avais perdu la sensibilité à la main», raconte Michel.

L’agression aurait pu ne pas en rester là. «J’ai crié assez fort. Le chien s’est retourné et s’est mis en position d’attaque. Le propriétaire a aussi crié et le chien est parti.»

Le propriétaire s’est excusé. Les documents nécessaires à la prise en charge de l’accident par les assurances sont établis, mais le mal est fait. L’homme de 48 ans  se retrouve à l’hôpital pour y être soigné. La perte de sensibilité à la main perdure, ce qui empêche un retour au travail. L’accident a aussi provoqué une blessure aux ligaments du genou.

En présence d’un bébé

Michel est abasourdi. L’animal qui l’a agressé est un doberman croisé riesenschnauzer, une race de chiens géants, ce qui en fait un animal interdit en Valais. Mais comme le propriétaire est un touriste allemand, la loi valaisanne n’a pas été d’un grand secours. La morsure a été annoncée à la police, mais l’animal est reparti en Allemagne.

«Je me suis aperçu que le propriétaire a deux jeunes enfants, dont un bébé de trois mois.» Au moment de l’agression, le chien ne portait pas de collier. «Le maître ne pouvait même pas l’attraper. J’imagine s’il s’en était pris à un enfant...»

L’ironie du sort

L’ironie de cette histoire se trouve dans le fait que la victime de cette morsure soit un proche des personnes qui ont fait la promotion de l’applique dentaire Saciri, une sorte de dentier pour chien qui empêche qu’une morsure cause des blessures.

Tim Saciri, l’inventeur de cette applique est formel: «Nous avons fait des tests sur des mains nues. Avec l’applique, il n’y a pas de blessure. Il n’y en aurait pas eu dans ce cas non plus.» Mise sur le marché en 2009, ce dentier, que l’on peut découvrir sur le site www.saciri.ch, s’est déjà vendu à 1250 exemplaires.

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