Fin septembre, le collège gouvernemental présentait sa stratégie d’aménagement 2035 de l’infrastructure ferroviaire du pays. Avec deux variantes, l’une à 7 milliards de francs, l’autre à 11,5 milliards. Mais toutes deux sans l’extension du tunnel de base du Lötschberg.
Pour rappel, un seul des deux tubes de ce tunnel ferroviaire inauguré en 2007 entre Frutigen (Berne) et Brigue est à ce jour entièrement utilisable. Enjeu du dossier: l’équipement, devisé à 920 millions de francs, de 14 kilomètres du second tube afin de permettre le doublement de la capacité de la ligne. Une ligne «complètement débordée», soulignait Jacques Melly, conseiller d’Etat chargé des transports, dans «Le Nouvelliste» du 30 septembre dernier.
La procédure de consultation court jusqu’à mi-janvier 2018. Si les cantons auront leur avis à donner, c’est au niveau des Chambres fédérales que l’opération séduction des défenseurs du Lötschberg devra avoir lieu.
Présidente du Comité Lötschberg, la conseillère nationale...