Tabea Dalliard est matinale malgré un agenda qui la dispense de cours. Il est huit heures et demie ce vendredi lorsqu’elle franchit la porte de son fitness qui surplombe la ville de Neuchâtel et les eaux calmes de son lac qui se réveille gentiment. «C’est une grosse journée, j’ai encore deux entraînements avec mon équipe», raconte, plein d’enthousiasme, la jeune internationale suisse de volleyball dans un français mélodieux à l’accent mélangeant les teints haut-valaisans et jurassiens.
Si elle est exilée à Neuchâtel depuis trois ans pour le compte de son sport et de ses études, la joueuse du Vi...