Le plan de bataille contre la benzidine sera décidé dans les prochaines semaines. Mardi, l’Etat du Valais a indiqué que les tests visant à traiter cette substance cancérigène se termineront début juin.
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Ils avaient débuté il y a un mois, suite à de nouvelles exigences du Service de l’environnement. Désormais, les équipes de la troisième correction du Rhône (R3) ne peuvent plus pomper les eaux de la nappe phréatique dans le Rhône sans en éliminer la benzidine. Cette substance, qui se trouve dans les eaux souterraines de l’ancienne décharge de Lonza à Gamsenried où elle s’est formée, nuit à la qualité des eaux du fleuve.
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Traitement à l’aide de filtres à charbon actif
Pour éviter cet impact environnemental, l’eau polluée devra traverser des filtres à charbon actif. Dans l’installation-pilote située sur les communes de Viège et de Lalden, les filtres sont contenus dans 12 cuves de 2 m de haut et de 1,5 m de diamètre.
«Les résultats des tests permettront de définir le nombre de stations nécessaires, ainsi que leur nombre idéal», indique Tony Arborino, le chef de l’Office cantonal de la construction du Rhône (OCCR3). Le principe de proportionnalité entre l’efficacité de la mesure et son coût, estimé entre 5 et 14 millions de francs, sera pris en compte.
L’Etat du Valais a réalisé une vidéo sur l’installation-pilote en cours dans le Haut-Valais