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Drôles de cocons

Amédée Mathier a craqué pour les amphores en terre cuites. Ailleurs, on joue avec des oeufs, on plonge les bouteilles au fond des océans ou au coeur des glaciers. Choix marketing ou réel intérêt oenologique?

04 août 2010, 05:03

Des raisins entiers plongés dans des amphores en terre cuite, ces dernières complètement enterrées... Une vinification spontanée et avec peu d'intervention humaine, comme le faisaient il y a 7000 ans les vignerons géorgiens. A la cave Albert Mathier et Fils à Salquenen, on semble remonter le temps.

Amédée Mathier s'est laissé envoûter, lors d'un voyage à l'Est, par ces méthodes ancestrales. Une partie de sa vendange 2009 s'est donc prélassée durant six mois dans des amphores importées directement de Géorgie. «Au départ, l'idée était de se démarquer, de faire des amphores un argument marketing, mais je me suis pris au jeu. Et revivre ces anciennes traditions tout en faisant ressortir le meilleur du vin, c'est passionnant.»

Pour sa part, Fadri Kuonen, l'oenologue de la maison, avoue avoir été d'abord sceptique puis complètement séduit. «J'ai eu une grande émotion lors d'un voyage en Slovénie en dégustant un tout grand vin rouge...

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