Vous ne la connaissiez sans doute pas il y a deux mois encore. Ou si peu. Vous ne saviez pas que notre conseillère nationale haut-valaisanne en faisait davantage que ce qu’elle ne montrait. Vous ignoriez qu’à Berne, on peut bien vivre entre parlementaires sans exister pour le grand public. Vous découvrez qu’elle parle français et qu’elle n’est pas aussi timide qu’elle en avait l’air.
Nous non plus on n’a pas tout vu venir et pas seulement parce que Viola Amherd venait du haut… du canton et qu’elle débarquait avec des talons bas qui ne claquent pas.
L’année 2018 s’annonçait blanche. Sans élection. Sans soubresaut politique majeur. Et puis tout d’un coup, deux secousses: le Valais s’offre, en deux mois, une constituante toute neuve avec du personnel tout aussi neuf et une conseillère fédérale avec une conseillère nationale.
Ça bouge, ça va vite. Ça avance surtout. Et pour tout le monde....