II a toujours été discret. Porte-voix d’un groupe parlementaire de six personnes lorsqu’il siégeait au Parlement cantonal, il avait pourtant une importance et une réputation inversement proportionnelle à cette presque timidité d’exister. Aujourd’hui à Berne, Franz Ruppen est toujours aussi effacé. Mesuré. Humble.
Il évolue dans l’ombre. L’ombre du Palais fédéral dans lequel il reste travailler tard la nuit, avant de rejoindre son hôtel. Dans l’ombre d&rsqu...