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Accident mortel de Bettmeralp: l'ex-directeur des remontées mécaniques acquitté

Dans l'affaire de l'accident qui avait coûté la vie à un enfant entré en collision avec une dameuse en 2008 sur les pistes de Bettmeralp, l'ex-directeur des remontées mécaniques a été acquitté.

15 janv. 2015, 11:14
Avec cette mesrue, le National souhaite aider les régions touristiques de montagne.

Nouveau rebondissement juridique dans le dramatique accident de Bettmeralp qui avait coûté la vie à un enfant en 2008. Les pistes de la station ne sont pas encore fermées lorsque dans un passage étroit, le 27 décembre 2008 vers 16h40, un jeune hollandais de sept ans n’a pu éviter un engin de damage et se blesse mortellement en heurtant la fraiseuse avec sa tête. Le 7 janvier 2015, après près de six ans de procédure, l’ex-directeur des remontées a été acquitté par le Tribunal cantonal, faute de preuves matérielles et de pouvoir établir une chronologie précise de son rôle dans cette affaire. A ce jour, le chauffeur de l’engin et le directeur d’exploitation ont été condamnés.

Le chauffeur et le chef d'exploitation condamnés

En 2012, le Tribunal de première instance reconnaît le chauffeur coupable d’homicide par négligence et d’entrave par négligence à la circulation publique. Ce dernier accepte sa condamnation et le chef d’exploitation et le directeur des pistes sont alors acquittés. Ne pouvant se satisfaire de cette conclusion, le Ministère Public et la famille de l’enfant font appel au Tribunal cantonal. Ce dernier condamne, en février 2013, les deux hommes à des peines pécuniaires et des travaux d’intérêt général. La justice estime à ce moment-là que les deux hommes étaient au courant de la pratique qui consistait à laisser le conducteur circuler dans cette zone avant la fermeture des pistes. Le chef d’exploitation ne forme pas de recours mais le directeur fait appel au Tribunal fédéral.

Six ans de procédure

Par prononcé du 19 mai 2014, la Haute Cour casse le jugement cantonal. En substance, les juges de Mon Repos estiment que la chronologie des faits ne permettait pas d’établir si le directeur savait, après son intervention auprès du responsable d’exploitation, que la pratique incriminée avait continué.  Ils ajoutent que la violation du devoir de prudence n’est pas établie et renvoient le dossier au Tribunal cantonal pour nouveau jugement. Parvenant à la conclusion qu’il n’existe pas de moyens de preuve susceptibles d’établir ces éléments, le Tribunal cantonal a acquitté le directeur.

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