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Haut-Valais: 270 000 perches meurent accidentellement

Un incident technique a privé d’oxygène des milliers de poissons élevés par la société Valperca à Rarogne. La perte financière se monte à près d’un million de francs. Le chômage technique est envisagé pour les employés.

05 déc. 2018, 11:49
Les perches sont mortes après avoir été privées accidentellement d'oxygène.

La société d’élevage de perches Valperca, basée à Rarogne, a connu une défaillance technique qui a provoqué la mort de 270 000 poissons. «Au-delà de la perte économique, c’est un choc pour nous. C’est terrible de voir cela», déclare David Morard, directeur de Valperca.

Une défaillance technique d’origine inconnue

Dans un communiqué, la société haut-valaisanne explique qu’une «défaillance du système électro-informatique a provoqué l’arrêt complet, dans la nuit de vendredi à samedi, de l’un des quatre circuits d’élevage de la ferme d’élevage. En quelques minutes, cet incident a causé la perte totale des perches les plus matures se trouvant dans les derniers bassins de production.»

«C’est clairement un problème technique», commente le directeur de Valperca, David Morard, «il n’y a pas eu d’erreur humaine». La cause de la défaillance n’est pas connue. «Ce qui nous étonne le plus, c’est que le système d’alarme n’a pas fonctionné.» Une enquête a été lancée pour connaître les causes exactes du problème.

Une perte d’un million de francs et chômage technique

La perte est considérable pour l’entreprise, puisque 50 tonnes de poissons (qui auraient permis la production de 20 tonnes de filets) ont été perdues sur une production annuelle de 330 tonnes de perches. Sur le plan financier, la perte est de l’ordre du million de francs. L’entreprise compte sur son assurance pour éponger cette perte.

Malgré tout, Valperca estime pouvoir absorber «une grande partie» de la demande, grâce au stock de poissons qui a été congelé ces derniers temps. «Nous avons augmenté notre production récemment», commente David Morard.

Par contre, si la décision n’a pas encore été prise, il se peut que Valperca, qui emploie 52 personnes sur ses sites de Rarogne et de Chavornay, doive avoir recours au chômage technique, puisque pendant quelque temps, il n’y aura plus de poissons à préparer en filets.

 

 

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