Le récital rhénan de mercredi soir en Ligue des champions face à l'une des meilleures formations du continent, Manchester United, ne peut en aucun cas être attribué à un hasard chanceux, voire même à un destin providentiel. On évoque l'exploit du FC Bâle comme celui de l'impossible, dépassant l'entendement, repoussant les frontières de l'imaginaire communément admis. Or, ce qui donne justement son envergure à la prouesse accomplie par les hommes d'Heiko Vogel, c'est qu'elle relève, sinon d'une vraisemblance certaine, du moins d'une prévisibilité avérée. Cet enfantement du "possible", le FCB le doit d'abord à un parcours européen de tout premier ordre. "C'est parce que notre campagne a été excellente que nous avons pu nous offrir cette soirée incroyable" , déclare lucidement l'entraîneur allemand.
Une sérénité nouvelle
Invaincu à l'extérieur, sur des pelouses aussi redoutables que celles d'Old Trafford à Manchester ou du stade de la Luz à Lisbonne, Bâle s'est...