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Fraude électorale: le Grand Conseil refuse de baisser les bras, un an et demi après les faits

Le Parlement valaisan attend une solution pour corriger les effets de la fraude électorale commise en 2017 dans le Haut-Valais. Vendredi, les députés ont désavoué la Commission de justice qui proposait d’en rester au statu quo pour une question de délai de recours échu.

16 nov. 2018, 17:59
En mars 2017, un trentenaire haut-valaisan, alors membre de l’UDC, avait biaisé les résultats de l’élection au Grand Conseil en falsifiant au moins 108 bulletins de vote.

Le feuilleton de la fraude électorale connaîtra de nouveaux épisodes. Vendredi, le Grand Conseil a désavoué la Commission de justice (COJU), qui recommandait de tourner la page, un an et demi après les faits. Les jaunes, à qui la tricherie a fait perdre un siège au profit de l’UDC du Haut, doivent assumer d’avoir agi trop tardivement, en demandant de revenir sur l’homologation des dernières élections cantonales. Un délai est fait pour être respecté.

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Le PLR, l’UDC du Valais romand et quelques AdG approuvent. Ils ne représentent toutefois que 32% du Parlement. La majorité des députés a préféré prendre une décision plus politique que juridique, en faisant fi du délai échu. La COJU devra revoir sa copie.

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Reste à savoir comment. En plénum, sa présidente Madeline Heiniger a fermé la porte au recomptage sans les bulletins falsifiés. «Cette méthode reviendrait à ne pas tenir compte de l’avis des électeurs dont l’enveloppe a été dérobée.» Comme la piste d’un nouveau scrutin est jugée disproportionnée, la solution miracle semble être celle de l’accord à l’amiable entre les partis concernés. Incitée à jouer les médiatrices, la COJU – par la voix de sa présidente – n’a pas fermé la porte.

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