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Fidèle à elle-même

Interface livre une nouvelle oeuvre intense et facile d'accès. «La légende dorée» parle d'une quête initiatique.

11 mars 2008, 05:02

Dans un rayon lumineux à peine perceptible apparaît un corps prostré. Tout de noir vêtu. Une légère ondulation fait glisser de longs cheveux blonds sur le sol. Le corps se cambre en arrière, les jambes s'entrouvrent. Un homme s'approche en rampant pour se blottir en position foetale entre les cuisses.

Ainsi s'ouvre «La légende dorée», la nouvelle création de la compagnie Interface. L'espace scénique se transforme ensuite en un cercle qui ne se défera plus jusqu'à l'aboutissement. Animales, sensuelles, les femmes usent de leur pouvoir et de leur connaissance, elles malmènent, jouent avec un homme, le poussent jusqu'à la mort dans une quête initiatique éperdue dont il ne reste en définitive que poussière. Tout en lui disant: «Je t'aime petit homme.» Un thème existentiel qui pose la question du sens de notre vie sur terre et touche chacun par son universalité.

Harmonie entre danse et théâtre

Le mariage entre danse...

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