Le Gouvernement chinois n'a pas hésité à noyer dans un bain de sang les émeutes qui ont secoué le Xinjiang. Pékin a vérifié le laxisme international qui a suivi la répression au Tibet. Comme il a constaté le peu de réaction face à la remise au pas des frustrés de l'élection présidentielle en Iran. Dès lors, les Ouïghours ont, à leur tour, subi un féroce retour de bâton. Depuis longtemps, le Xinjiang tente de secouer le joug. En vain. A Urumqi, la mégapole de cette province de l'ouest profond, la sinisation a réduit l'importance des populations locales, musulmanes et turkophones. Si Pékin s'avè...