Cinq, voire sixième chute de neige sur le Valais! Les cantonniers n'en dorment plus! Mais ils résistent! Passe encore de pousser la neige hors de la route. C'est leur métier et ils le font très bien! Toutefois, le slalom que leur imposent les stratèges du génie civil et du mobilier urbain est proprement insupportable.
Des gendarmes couchés aux seuils de modération de trafic, des pains berlinois aux rigoles centrales en passant par les chicanes et les bornes aussi encombrantes qu'inutiles, rien ne leur est épargné. Ils doivent faire «avec»!
Du haut de leurs camions, comment peuvent-ils apercevoir sous la neige ces obstacles ralentisseurs? Pourquoi a-t-on élevé ce mobilier urbain au rang de normes nationales sans songer à l'épreuve du déneigement?
Lorsque les lames à neige éclatent, que les vérins hydrauliques plient, que les châssis se déforment, plus personne n'est responsable. On rachètera du matériel neuf et coûteux pour le casser...